jeudi 7 mai 2015

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La coalition arabe qui mène depuis le 26 mars une campagne aérienne contre les Houthis a accusé jeudi les rebelles yéménites d'avoir franchi "une ligne rouge" en bombardant ces derniers jours une région frontalière en Arabie saoudite, et promis une riposte "sévère". L'Arabie saoudite avait plus t?t proposé un cessez-le-feu de cinq jours au Yémen pour acheminer une aide humanitaire vitale à la population, une initiative saluée par les Etats-Unis qui ont exhorté les rebelles Houthis soutenus par l'Iran à l'accepter. Mais, en bombardant l'Arabie saoudite, les Houthis ont franchi une "ligne rouge", a prévenu à Ryad le porte-parole saoudien de la coalition arabe. "L'équation a changé, le conflit a changé, et ils vont payer un prix sévère, cher", a menacé le général Ahmed al-Assiri devant la presse. Cette mise en garde survient alors que les Houthis ont multiplié les bombardements contre le sud du territoire saoudien, tuant dix civils mardi et mercredi, alors que jusqu'ici, ils n'avaient visé que des militaires. Ils ont "tué pour tuer", a jugé l'officier saoudien. Jeudi, de nouveaux obus sont tombés en territoire saoudien sans faire de victime. Le général Assiri a ajouté qu'une opération pour riposter à ces attaques "commen?ait maintenant" et viserait "tous les dirigeants de l'organisation, leurs lieux de rassemblement, de commandement et leurs stratèges. Il ne s'agira pas d'une opération limitée". - Proposition de trêve - Plus t?t jeudi, lors d'une conférence de presse à Ryad avec son homologue américain John Kerry, le chef de la diplomatie saoudienne Adel al-Jubeir avait proposé un cessez-le-feu de cinq jours au Yémen "pour coordonner avec les organisations internationales l'acheminement d'une aide humanitaire" vitale à la population. M. Jubeir a toutefois estimé que cette trêve ne pouvait Tn Pas Cher se matérialiser que "si les Houthis et leurs alliés (des militaires fidèles à l'ex-président Ali Abdallah Saleh) y souscrivent, n'empêchent pas les efforts humanitaires et ne lancent pas d'actions agressives". M. Kerry a, de son c?té, relevé que "ce cessez-le-feu dépend des Houthis" et demandé avec force aux rebelles "et à ceux qui les soutiennent (...) d'utiliser leur influence pour ne pas rater cette occasion majeure de répondre aux besoins de la population yéménite et de trouver les moyens de parvenir à la paix". La trêve devra se traduire par un arrêt des "bombardements, des tirs, des mouvements ou redéploiements de troupes visant à prendre l'avantage militairement", a détaillé M. Kerry, ajoutant que ce cessez-le-feu pouvait être renouvelable. Ryad a pris le 26 mars la tête d'une alliance de neuf pays arabes pour empêcher les Nike TN Houthis, issus de la minorité za?dite chiite et soutenus par l'Iran, de prendre le contr?le total du Yémen, pays pauvre de la péninsule arabique frontalier de l'Arabie saoudite. L'opération s'est limitée à une campagne de bombardements aériens qui ont réduit les moyens militaires des Houthis sans toutefois briser leur résistance. Ces rebelles contr?lent toujours la capitale Sanaa et ne cèdent pas de terrain ailleurs, comme les villes de Ta?z (sud-ouest) et surtout d'Aden (sud). Les Houthis étaient restés sourds à une première proposition saoudienne de trêves ponctuelles, dans des zones bien définies, pour permettre l'acheminement de l'aide humanitaire. - Pas d'assaut terrestre - M. Kerry a écarté l'idée d'une opération terrestre au Yémen. "Ni l'Arabie saoudite, ni les Etats-Unis ne parlent de l'envoi de troupes au sol au Yémen", TN Requin a-t-il affirmé au lendemain d'un appel du gouvernement yéménite en exil en faveur du déploiement d'une "force terrestre". La population civile est prise au piège d'un conflit de plus en plus violent. Le coordinateur des Affaires humanitaires de l'ONU au Yémen Johannes Van Der Klaauw a demandé jeudi l'arrêt "immédiat des attaques contre les h?pitaux et les autres infrastructures civiles". Selon lui, le conflit a déjà fait plus de 1.600 morts et 6.000 blessés, en majorité des civils, au Yémen où la situation a été qualifiée de "catastrophique" par l'ONU, le Comité international de la Croix-Rouge et autres organisations humanitaires. Human Rights Watch a appelé les rebelles à agir pour minimiser l'impact de la guerre sur les civils et punir ceux responsables d'abus. "Les attaques délibérées contre des civils et les prises d'otages sont des crimes de guerre". L'Iran a annoncé l'envoi samedi de 2.500 tonnes d'aide humanitaire. L'aide devrait être acheminée par un bateau du Croissant-Rouge iranien, mais son arrivée dans ce pays reste tributaire d'un accord de la coalition arabe qui impose un blocus au Yémen. "Nous demeurons inquiets devant les actions déstabilisatrices de l'Iran dans la région", a répété John Kerry, qui a ensuite rejoint Paris dans la soirée.


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