Nicolas Sarkozy a beau se dire parfaitement ?serein?, il vient de perdre une manche judiciaire cruciale dans l'affaire dite des ?écoutes?. Dans trois arrêts d'une trentaine de pages, la chambre de l'instruction de la cour d'appel de Paris a validé, jeudi, la quasi-totalité de la procédure visant l'ancien chef de l'Etat. Depuis des mois, son entourage pronostiquait pourtant une annulation, au moins partielle, jugeant illégales les écoutes au c?ur de l'enquête. Peine perdue : à une seule exception, toutes les interceptions téléphoniques ont finalement été jugées exploitables par la justice. Nicolas basket nike tn requin junior Sarkozy reste donc mis en examen pour ?corruption active?, ?trafic d'influence? et ?violation du secret professionnel?. L'instruction des juges Claire Thépaut et Patricia Simon, gelée depuis huit mois, va Nike Tndonc pouvoir reprendre, malgré le pourvoi en cassation des principaux mis en cause qui n'est pas suspensif. Une décision très gênante pour l'ancien président de la République, soup?onné d'avoir sollicité le haut magistrat Gilbert Azibert par l'intermédiaire de son avocat, Me Thierry Herzog, pour obtenir des informations confidentielles sur un dossier judiciaire en cours. Il s'agissait alors de conna?tre la position de la Cour de cassation concernant le statut des agendas présidentiels, saisis dans l'affaire Bettencourt. En échange, l'ancien président avait promis d'intervenir en faveur du magistrat pour lui permettre d'obtenir un poste prestigieux à Monaco. Pendant des semaines, Sarkozy et Herzog ont échafaudé leurs plans sur une ligne secrète ouverte au nom de Paul Bismuth, persuadés d'échapper ainsi à la surveillance des juges. C'Nike TN est sur cette ligne, le 30 janvier 2014, que Me Herzog se félicite du travail effectué par Gilbert Azibert auprès de la Cour de cassation : ?Il a eu accès à l'avis qui ne sera jamais publié du rapporteur […]. Tu sais que là, c'est du boulot…?
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