Le Nike Requin médiatique chef d'entreprise, qui dénonce la politique «anti-voitures» d'Anne Hidalgo dans la capitale, poursuit la mairie de Paris en justice. Il demande aux juges administratifs l'annulation de ses arrêtés concernant la hausse des prix du stationnement, en vigueur depuis février.
«Racket organisé des parisiens», «augmentation d'impôt déguisée», «détournement de pouvoir»… Charles Beigbeder n'y va pas par quatre chemins pour attaquer «l'idéologie anti-voitures de la gauche» pratiquée par Anne Hidalgo, maire (PS) de Paris, dans la capitale. Des attaques qui n'en restent pas à la rhétorique politique puisqu'elles font l'objet d'accusations portées aujourd'hui devant les tribunaux. Le médiatique chef d'entreprise, conseiller municipal du 8ème arrondissement de Paris, vient de saisir le tribunal administratif de Paris. TN Requin Il formule des recours en annulation contre trois arrêtés municipaux pris par Anne Hidalgo sur la réforme de la politique de tarification du stationnement (de surface) dans la capitale. Ils avaient été adoptés par le Conseil de Paris en décembre 2014 et sont appliqués depuis le 1er janvier 2015.
Motif de la charge de Beigbeder: la spectaculaire augmentation du prix pour les automobilistes, visiteurs comme résidents. Pour les premiers, elle s'élèverait annuellement à + de 200 % (513 euros au lieu de 154 euros), selon la requête d'instance que s'est procuré Le Figaro. Pour les seconds, elle peut aller jusqu'à 100 %. Avec la réforme d'Hidalgo, le stationnement «visiteur» a vu ses trois zones tarifaires réduites à deux. Le prix de la zone dite «centrale» a par surcroît été porté à 4 euros de l'heure au lieu des 3,60 euros et 2,40 euros en vigueur selon les quartiers, Nike TN et celui des arrondissements périphériques porté à 2,40 euros au lieu de 1,20 euro.
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