VIDÉO - Légistes, Nike Requin enquêteurs, militaires et experts, toujours aussi nombreux sur place, s'attendent à une longue mission. La recherche des restes des corps est rendue difficile par la violence de l'impact.
Cinq jours après le crash de l'A320, les familles des victimes continuent à arriver sur le site de Vernet et de Seyne-les-Alpes (Alpes-de-Haute-Provence) où ont été dressées deux chapelles ardentes dès les premiers jours du drame. Après la venue, jeudi, des familles allemandes et espagnoles, numériquement majoritaires dans cette tragédie, c'est au tour des autres nationalités d'être accueillies par les autorités et soutenues par les équipes de secours.
Dimanche, une délégation japonaise était sur place «aux côtés du consul du Japon», témoigne Francis Hermitte, Nike Shox maire de Seyne-les-Alpes. Certaines familles logent dans les structures aménagées par les autorités locales, d'autres chez des particuliers, précise-t-il.
«Nous continuons à épauler une vingtaine de personnes par jour», dit le Dr Frédéric Petitjean, médecin-chef des pompiers, directeur des secours médicaux et premier soignant à s'être rendu sur le site le jour de l'accident. Non seulement les proches des victimes, mais aussi tous les bénévoles de la région, sont venus aider. «Nous veillons aussi à protéger les interprètes qui nous aident car ce sont des civils, des enseignants de collège et d'école du coin qui n'ont pas l'habitude d'être confrontés à ça.» Même les «habitués», comme les gendarmes, ont une cellule psychologique dédiée, dit le Dr Petitjean, d'autant qu'à la difficulté s'ajoute la longueur d'une mission partie pour durer. «Même moi, je douille par moment, Tn
Pas Cher confie-t-il, on ne s'habitue pas.»
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