REPORTAGE - New Balance A Seyne-les-Alpes, la solidarité continue de s'organiser pour accueillir les familles de victimes du crash de l'Airbus de la Germanwings venues des quatre coins du globe.
Candidats à l'accueil des proches des victimes du crash de l'A320, des habitants de Seyne-les-Alpes et de Vernet, communes les plus proches du lieu du drame, sont encore à pied d'œuvre pour loger les dernières familles qui se rendent sur place. Après la venue, jeudi, de nombreux Allemands et Espagnols, pour la plupart repartis dans la journée, ce sont maintenant des nationalités éparses et venues de loin qui pleurent leurs défunts au pied de la montagne des Trois Évêchés, dans les Alpes-de-Haute-Provence.
Des Japonais, des Chiliens, Nike tn
requin des Australiens, des Vénézuéliens, des Américains, des Kazakhs. Dans le lotissement des Hauts de Seyne, à la sortie du village, Marie-France et Jean-Marie Manœuvre viennent de recevoir la famille d'un jeune Iranien de 30 ans, accompagnée par deux interprètes - iranien et allemand - de la compagnie aérienne Lufthansa. Le père, la mère, la sœur, 26 ans, et l'oncle de la victime sont là pour 24 heures. Tous résident en Iran, excepté l'oncle qui habite en Allemagne et que la jeune victime comptait aller voir quelques jours au retour d'un reportage à Barcelone, avant de rentrer chez lui en Iran. Il était journaliste sportif et voyageait avec un collègue.
Jamais facile de trouver les mots et l'attitude juste avec des parents endeuillés mais «ça s'est vraiment très bien passé, réagit Marie-France. Leur détresse était sensible bien sûr mais je les ai trouvés très calmes, très dignes». Dans la chaleur du foyer, les deux familles ont pu échanger malgré la contrainte des traductions. «Nous leur avons montré les photos de nos cinq enfants, Nike TN parlé de la vie, c'était un moment de réconfort.
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