Désavoué par le Conseil Nike
Ninja d'État dans sa volonté de supprimer les bourses au mérite, le gouvernement apparaît comme indifférent aux efforts des plus faibles.
C'est une belle histoire, qui en plus se termine bien (pour l'instant). Alors que le Bulletin officiel de l'Éducation nationale publie en catimini, le 23 juillet 2014, une circulaire sur la suppression des bourses au mérite, deux bachelières de Flers, dans l'Orne, alertent leur sénatrice, la centriste Nathalie Goulet. Elles ont eu mention très bien au baccalauréat, elles sont boursières. Elles comptaient sur ce coup de pouce de 1 800 euros par an, donné par l'État aux plus méritants, ceux qui ont obtenu la mention très bien au baccalauréat, pour boucler leur budget d'étudiantes.
Mais sa suppression d'un Air
Rift trait de plume par le gouvernement, dans la torpeur de l'été, compromet la poursuite de leurs études. "La contestation est partie d'un département très rural, l'Orne, explique Nathalie Goulet. Pour étudier, il faut partir à au moins 50 kilomètres, donc financer un logement ou une voiture. Dans le cas de ces jeunes filles, cette aide était donc vitale, et on les en a privées de manière rétroactive, après l'obtention de leur baccalauréat." Nathalie met donc son avocat, Me Henri de Beauregard, à la disposition de l'association qui se crée : Touche pas à ma bourse, je la mérite. Celui-ci accepte d'être très peu payé, grâce à une opération de crowdfunding lancée par les étudiants.
La requête en référé qu'il dépose devant le Conseil d'État a été entendue. La haute institution vient de suspendre la suppression de ces bourses au mérite qui, répétons-le, n'étaient destinées qu'aux boursiers, et non à l'ensemble des étudiants. Nike
Tn Une belle victoire pour ces jeunes en quête de justice ; un soufflet pour le gouvernement.
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