jeudi 4 juin 2015

suggérant que les otages sont regroupés deux par deux

La vidéo para?t avoir été tournée en deux endroits différents, suggérant que les otages sont regroupés deux par deux. Pierre Legrand, Marc Feret, Daniel Larribe et Thierry Dol y réclament tous la même chose : que le gouvernement fran?ais accélère les négociations avec leurs ravisseurs, et que leurs employeurs sur les mines d'uranium d'Arlit - Areva et Sogea-Satom (une filiale de Vinci) - débloquent enfin les sommes exigées par Aqmi. ?Sept cents jours, c'est trop long?, se plaint Pierre Legrand, visiblement exténué. ?Vous m'avez oublié  lance-t-il à l'adresse de Sogea-Satom. Une formule reprise quasiment mot pour mot par l'un de ses compagnons d'infortune, Marc Feret : ?Est-ce que vous nous avez oubliés ? J'étais à Arlit pour <a href="http://www.frtard.com/"><strong>TN Requin</strong></a> une bonne raison, pas pour faire du tourisme.? 
 
Signe positif. Daniel Larribe, dont l'épouse Fran?oise, enlevée en même temps que lui, a été libérée en février?2011 (en compagnie de deux autres otages de nationalités togolaise et malgache), est nettement plus tranchant. Après avoir assuré être ?correctement traité? par ses ravisseurs et incité sa femme à prendre un avocat, il accuse la compagnie Areva d'être ?pleinement responsable de ce qui est arrivé. […] Il y a peut-être un prix fort à payer, mais ce prix est à la hauteur du manque de précautions préventives […] qui n'ont pas été prises à Arlit.? Au lendemain du rapt des salariés d'Areva et de Sogea-Satom, l'ex-président Nicolas Sarkozy avait vertement tancé les dirigeants de la compagnie, les accusant d'avoir négligé la menace d'un enlèvement dans une zone isolée à risques. 
 
De <strong>nike ninja femme noire</strong> sources concordantes, Areva a débloqué une forte somme (probablement plusieurs millions d'euros) pour obtenir la libération des trois otages relachés six mois après le rapt. La preuve de vie divulguée ce week-end est considérée comme un signe positif par les experts car elle n'est assortie d'aucun ultimatum adressé au gouvernement fran?ais. Les ge?liers, qui appartiennent à la katiba (phalange) d'Abou Zayed, témoigneraient de leur volonté de faire pression sur?Paris afin de relancer les négociations, apparemment dans l'impasse. Sur la vidéo, l'un des quatre otages - Thierry Dol - indique ainsi qu'il n'a pas re?u son ?médicament depuis soixante-trois jours?. Ce qui, a contrario, laisse entendre qu'il les avait réceptionnés jusque-là. 
 
Sous le mandat de Nicolas Sarkozy, deux équipes concurrentes avaient entamé de longues <a href="http://www.adcg.biz/"><strong>TN Requin</strong></a> et délicates tractations avec les ravisseurs. Composée de proches d'Areva et regroupée autour du président de son conseil d'administration, Jean-Cyril Spinetta, la première à entrer en action avait été remerciée par l'Elysée au bout de quelques mois au profit de celle d'un ancien des services secrets, familier des dossiers africains, Jean-Marc Gadoulet. Les fortes tensions entre négociateurs fran?ais et les sommes astronomiques en jeu, objet de toutes les convoitises des nombreux intermédiaires locaux, ont perturbé les discussions. En novembre, Gadoulet a même été blessé par balle dans des circonstances restées floues. Le lendemain, deux autres ressortissants fran?ais - Philippe Verdon et Serge Lazarevic - étaient kidnappés à Hombori, près de Mopti, par un autre groupe lié à Aqmi. Depuis une vidéo diffusée en avril, dans <a href="http://www.irkk.biz/"><strong>Tn Nike</strong></a> laquelle ils apparaissent très fatigués, on est sans nouvelles des deux hommes. 
 
Compte-gouttes. La situation s'est singulièrement compliquée dans le Sahel. Au printemps, l'ensemble du nord du Mali est tombé aux mains de groupes islamistes liés à Aqmi. Alors que Paris milite pour une intervention militaire visant à reprendre le contr?le d'une vaste zone désertique, transformée de facto en sanctuaire terroriste, les ravisseurs des otages fran?ais pourraient avoir intérêt à les garder comme boucliers humains. Ou, du moins, les libérer au compte-gouttes ? Car Aqmi, et la nébuleuse islamiste désormais à la tête du Nord-Mali, ont un souci majeur : la gestion d'un territoire laissé à l'abandon après l'exode massif de la population (plus de?400 000?déplacés et réfugiés), dont celui de l'ensemble de l'administration. 
 
Résultat : aucun des <strong>tn pas cher made in vietnam</strong> services basiques - eau, électricité, téléphone - ne fonctionne dans les principales localités de la région, Tombouctou, Gao et Kidal. Or les islamistes, qui n'hésitent pas à appliquer leur vision de la loi islamique (charia) de manière brutale, à coups de lapidation ou de destruction de mausolées, savent qu'ils doivent répondre aux besoins fondamentaux de la population s'ils veulent obtenir peu ou prou son soutien. D'après une source bien informée, le fonctionnement de la centrale thermique de Tombouctou co?te quotidiennement plusieurs milliers d'euros. Dans ce contexte, il se pourrait qu'Aqmi et ses alliés aient un besoin urgent d'argent frais. De beaucoup d'argent. 
 
     

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